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Congés de naissance 2026 : une mise en place repoussée, des modalités attendues

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Congé de naissance 2026

Le congé de naissance 2026 fait déjà parler de lui avant même son lancement. Présenté comme un nouvel atout pour soutenir la parentalité, il voit pourtant sa date d’entrée en vigueur décalée. Entre attentes, interrogations et réorganisation, employeurs et parents surveillent chaque évolution du dispositif.

Mise à jour sur la date d’entrée en vigueur

Initialement prévu pour janvier 2026, le nouveau congé de naissance sera finalement effectif à partir de juillet 2026. Le ministère de la Santé l’a confirmé fin décembre : cette mesure, inscrite au budget de la Sécurité sociale, voit donc sa mise en œuvre reportée de six mois. Les familles devront patienter jusqu’à l’été prochain pour bénéficier de cette réforme du congé de naissance.

Ce report n’est pas anodin : la complexité pour les entreprises à intégrer ce nouveau droit a pesé dans la balance. Adapter les processus RH, informer les équipes et intégrer ce changement dans les plannings représente un vrai défi organisationnel. Cette période supplémentaire permet aux acteurs concernés d’anticiper sans agir dans la précipitation.

Un dispositif qui s’ajoute aux congés existants

Le congé supplémentaire de naissance ne remplace aucun dispositif actuel. Il vient compléter la panoplie déjà existante : congés maternité, paternité, adoption et parentaux. Avec cette nouvelle durée accordée à l’arrivée d’un enfant, l’objectif est clair : offrir un soutien accru aux familles lors des premiers jours avec leur bébé.

Grâce à ce nouveau congé, chaque parent pourra bénéficier d’un allongement pouvant atteindre deux mois, selon les conditions prévues par la loi. Seuls les parents dont l’enfant naîtra après le 1er juillet 2026 pourront prétendre à ce droit inédit.

Durée et répartition entre parents

La durée du congé de naissance varie de un à deux mois par parent. Précision importante : ce temps s’ajoute aux droits déjà ouverts par les autres congés, sans rien retirer. De quoi organiser une présence renforcée auprès du nouveau-né, avec plus de flexibilité qu’auparavant.

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Chacun des deux parents bénéficie individuellement de ce congé supplémentaire. Ils peuvent choisir la durée adaptée à leur situation professionnelle ou familiale, entre un et deux mois. Les règles précises de cumul et de prise seront détaillées dans les textes d’application attendus courant 2025.

Champ d’application : qui est concerné ?

Tous les salariés ayant un enfant à compter du 1er juillet 2026 pourront solliciter ce congé de naissance. Les parents adoptants sont également éligibles. La demande devra suivre le circuit classique des congés familiaux, avec notification à l’employeur et justificatif de naissance.

L’objectif affiché : favoriser l’égalité entre mères et pères tout en garantissant à chacun un minimum de temps auprès de l’enfant dès les premières semaines. Ce nouveau dispositif marque une avancée majeure pour la conciliation vie privée/vie professionnelle.

Indemnisation et conditions financières

Qui dit congé payé dit forcément indemnisation. Ce nouveau congé de naissance offrira une couverture financière inspirée du congé maternité ou paternité. L’idée ? Maintenir partiellement ou totalement le salaire durant l’absence liée à la naissance.

Les autorités annoncent un régime similaire à celui du congé paternité : versement d’indemnités journalières par la Sécurité sociale, avec possible complément employeur selon les accords collectifs. Les plafonds et montants précis seront fixés par décret avant la date d’entrée en vigueur.

Formalités à prévoir pour le salarié

La demande nécessitera les pièces habituelles liées à la naissance ou à l’adoption. Un délai de prévenance s’appliquera, comparable à celui exigé pour les autres congés familiaux. L’employeur devra anticiper ces nouvelles absences pour garantir une gestion optimale.

Certaines démarches administratives pourraient évoluer afin de simplifier la transmission des informations et le versement des indemnités. Les services RH se préparent déjà à ces ajustements.

Comparatif avec les autres congés

Pour mieux situer ce nouveau congé de naissance face aux dispositifs actuels, voici un tableau comparatif :

Type de congé Durée Indemnisation Bénéficiaires
Maternité 16 semaines (minimum) Journalière Sécu + possible complément Mère salariée
Paternité 25 jours calendaires Journalière Sécu + possible complément Père salarié
Adoption 10 semaines Journalière Sécu + possible complément Parent adoptant salarié
Naissance (nouveau, 2026) 1 à 2 mois/parent Journalière Sécu + possible complément Chaque parent dès juillet 2026
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L’apparition de ce congé supplémentaire rebat les cartes des droits familiaux et va demander une vraie adaptation des pratiques pour tous.

Foire aux questions sur le futur congé de naissance

À partir de quand le nouveau congé de naissance sera-t-il applicable ?

Le dispositif prendra effet pour tous les enfants nés ou adoptés à partir du 1er juillet 2026. Toute naissance ou adoption avant cette date ne sera pas concernée. Cette entrée en vigueur s’applique aussi bien au secteur public qu’au privé.

Combien de temps pourra durer le congé de naissance par parent ?

Chaque parent bénéficiera d’un congé de naissance compris entre un et deux mois, selon la législation et les modalités prévues. Dans certains cas, il sera possible de fractionner ce temps ou de le cumuler avec d’autres congés familiaux, sous réserve des règles d’articulation fixées par la réforme.

Quel régime d’indemnisation est envisagé pour ce congé ?

L’indemnisation suivra le modèle du congé paternité : versements de la Sécurité sociale et, selon les conventions collectives, éventuel complément de l’employeur. Ce système vise à limiter au maximum toute perte de revenus pendant la durée du congé.
  • Indemnité journalière classique
  • Complément potentiel entreprise
  • Montants plafonnés selon barèmes sociaux

La déclaration du congé de naissance suit-elle une procédure spécifique ?

La demande passera par l’employeur, dans des délais qui seront précisés par décret. Il faudra présenter les documents classiques : acte de naissance ou d’adoption, lettre officielle sollicitant le congé de naissance. Les salariés devront tenir compte de la date effective de leur droit en fonction de la naissance prévue.

Sources

  • https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/social/le-ministere-de-la-sante-annonce-que-le-nouveau-conge-de-naissance-n-entrera-en-vigueur-qu-en-juillet-2026-au-lieu-de-janvier_AD-202512260295.html
  • https://www.ouest-france.fr/societe/lentree-en-vigueur-du-nouveau-conge-de-naissance-repoussee-a-juillet-2026-02670c62-e262-11f0-8a75-c20b0b6b178b
  • https://www.lefigaro.fr/actualite-france/nouveau-conge-de-naissance-remunere-qui-pourra-en-beneficier-quelles-indemnisations-20251226
  • https://www.leparisien.fr/societe/famille/conge-de-naissance-lentree-en-vigueur-du-dispositif-repoussee-a-juillet-2026-26-12-2025-6NTQHLM5QZB2PBWLHZMIBAUHEQ.php
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