Le mardi 2 décembre 2025 s’annonce comme une journée compliquée pour tous ceux qui dépendent des transports en commun, mais aussi pour les usagers de l’école, de l’hôpital ou encore de l’administration. À l’appel d’une intersyndicale (CGT, FSU, Solidaires), plusieurs secteurs stratégiques se mettent en pause. Pas de surprise : la mobilisation s’annonce massive, avec des revendications centrées sur les conditions de travail et les salaires. Qui sera touché, et comment limiter la casse ? Tour d’horizon d’une grève nationale qui pèse déjà lourd dans la balance.
Transports paralysés partout en France
Le nerf de la guerre, c’est clairement le transport public. Ce 2 décembre, préparez-vous à une avalanche de perturbations. L’intersyndicale tape fort : bus, métros, RER, trains régionaux et grandes lignes, tout le monde trinque. Les prévisions ne sont pas fameuses : circulation minimale, arrêts soudains, horaires chamboulés… Le chaos guette sur tout le réseau.
En Île-de-France, la situation vire au casse-tête. De nombreuses lignes pourraient n’ouvrir qu’aux heures de pointe, avec des fréquences réduites à peau de chagrin. Les correspondances deviennent un vrai parcours du combattant. En dehors de Paris, TER et Intercités afficheront moins de 50 % de leur trafic habituel. Sur le réseau SNCF national, seuls les TGV devraient maintenir péniblement un train sur trois, surtout vers les grandes villes régionales.
Île-de-France sous tension maximale
La Région parisienne concentre toutes les tensions lors des mouvements sociaux. La RATP et la SNCF annoncent dès la veille de gros ajustements : alertes voyageurs, plans de substitution, communications en rafale. Métro, tramway, bus et RER risquent d’être saturés sur les rares créneaux disponibles.
Au-delà des ralentissements, certaines stations pourraient fermer sans prévenir si le personnel manque à l’appel, rendant les déplacements encore plus imprévisibles. Le conseil tourne en boucle : favorisez le télétravail ou décalez vos trajets non essentiels.
Solutions alternatives, mais congestion garanties
Voiture, vélo, covoiturage… Oui, mais voilà, les routes et périphériques vont absorber une partie du flux évacué hors des rails, ce qui promet des embouteillages carabinés. Les plateformes de VTC anticipent aussi une saturation historique de la demande.
Pas de miracle : il faudra miser sur des horaires décalés, accepter une bonne dose d’incertitude et espérer un retour à la normale dès le lendemain. Mais rien n’est garanti si le conflit s’éternise.
- Lignes de métro avec moins d’un train sur deux
- RER interrompus sur plusieurs tronçons
- Offre de trains nationaux et régionaux en chute libre
- Retards massifs attendus dans les principales gares
Écoles, santé, services publics : fonctionnement au ralenti
Les transports ne seront pas les seuls à souffrir. Dans les écoles, collèges et lycées, la grève est suivie en force. Absence d’enseignants, accueil perturbé, cantines fermées, garderies stoppées : la pagaille gagne même les établissements scolaires.
Côté santé, le tableau n’est pas plus reluisant : reports inévitables d’opérations, consultations ralenties, hôpitaux et centres médicaux tournant en effectif réduit. Seules les urgences vitales restent assurées, très loin du rythme ordinaire.
Administrations ouvertes ou portes closes ?
Pour toute démarche administrative, mieux vaut repousser. Si le service minimum est parfois assuré, beaucoup de bureaux (préfectures, mairies, agences) garderont rideau baissé. Attendre mercredi devient parfois la meilleure option, d’autant que les files virtuelles explosent sur les sites officiels.
Structures particulièrement concernées :
- Écoles maternelles et primaires privées de remplaçants
- Services préfectoraux partiellement fermés
- Hôpitaux réorganisés autour de l’urgence vitale
- Crèches et accueils périscolaires en capacité très limitée
Salaire, réforme sociale, austérité budgétaire : racines du malaise
Les syndicats ne lancent pas cette grève par hasard. Leur cible : dénoncer une austérité jugée insupportable, aussi bien dans le public que dans le privé. Salaires au point mort, conditions de travail détériorées, budgets rabotés… Voilà le cocktail qui alimente la colère.
Chaque profession a ses propres points chauds, mais toutes convergent vers le même constat : baisse du pouvoir d’achat, conditions de travail en berne. Pour l’intersyndicale, seule une mobilisation d’envergure permet de peser face aux employeurs et au gouvernement.
| Secteur | Type de revendication |
|---|---|
| Transports | Augmentation des salaires, renforcement des effectifs |
| Éducation | Contre la suppression de postes, hausse des rémunérations |
| Santé | Moyens supplémentaires, fin des gels budgétaires |
| Administration | Garanties statutaires, maintien des effectifs |
Un calendrier de mobilisations pourrait suivre. L’intersyndicale n’écarte pas une montée en puissance si les discussions restent bloquées. D’ici là, chacun fait comme il peut pour limiter les désagréments de ce mardi mouvementé.
Questions fréquentes sur la grève nationale du 2 décembre 2025
Quels réseaux de transport seront les plus impactés le 2 décembre 2025 ?
- Trains, métros et RER subiront une réduction majeure de leur offre sur tout le territoire.
- L’Île-de-France connaîtra une désorganisation sévère, avec de nombreuses lignes limitées ou fermées.
- Le trafic des bus sera également en forte baisse, surtout dans la région parisienne.
Près de la moitié des Intercités et TER resteront à quai selon les dernières prévisions. Les agglomérations majeures tenteront de préserver un service minimum sur les axes dits prioritaires.
| Mode | % du trafic prévu |
|---|---|
| TGV | 30 % |
| TER | 40 % |
| Bus / TCL | Variable selon les villes |
À quoi s’attendre pour les enfants scolarisés durant cette journée ?
De nombreuses écoles et établissements fonctionnent avec des équipes réduites. Entre absences d’enseignants, restauration scolaire impossible et annulation des activités péri-éducatives, l’organisation sera difficile.
- Garderies susceptibles de fermer sans préavis
- Permanence enseignante incertaine : contactez directement votre établissement
- Restaurations scolaires perturbées dans de nombreuses communes
Comment les hôpitaux s’adaptent-ils face au mouvement social ?
Les services hospitaliers assurent uniquement les prises en charge vitales. Les rendez-vous non urgents pourront être reportés, tandis que des équipes réduites prendront le relais pour les soins de base. Accéder à un conseil médical, par téléphone ou en ligne, risque de devenir compliqué.
- Reports des interventions programmées non urgentes
- Diminution du nombre de lits disponibles dans certains services
- Accès prioritaire réservé aux urgences vitales
Existe-t-il des annonces ou prévisions concernant la suite du mouvement ?
L’intersyndicale laisse planer la possibilité de renforcer la mobilisation, surtout si les négociations piétinent. Des appels à de nouvelles actions pourraient surgir rapidement, selon l’évolution des discussions autour des revendications.
- Consultez régulièrement les canaux officiels et syndicaux pour suivre les rebondissements
- Prolongements possibles : nouvelles grèves, manifestations, blocages ciblés
Sources
- https://actu.fr/societe/greve-du-2-decembre-a-quoi-s-attendre-dans-les-transports-et-les-services-publics_63501924.html
- https://www.leparisien.fr/economie/greve-du-2-decembre-transports-administrations-ecoles-a-quelles-perturbations-sattendre-30-11-2025-RTOMIV64MBGCHMXYLTELV3IWIY.php
- https://www.ouest-france.fr/economie/greve/transports-ecoles-administrations-greve-du-2-decembre-a-quoi-faut-il-sattendre-f016ac1e-ce90-11f0-82ad-c76f6b87fd49
- https://france3-regions.franceinfo.fr/paris-ile-de-france/greve-du-2-decembre-a-quoi-s-attendre-dans-les-transports-en-ile-de-france-3258421.html
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