Le 18 septembre 2025 restera marqué par une mobilisation de grande ampleur dans les transports franciliens. Cette journée s’annonce comme un véritable cauchemar pour des millions d’usagers qui tentent habituellement de rejoindre leur lieu de travail ou de cours via le métro, le RER ou le bus. Les syndicats de la RATP et de la SNCF ont appelé à une grève qui touche non seulement l’essentiel du réseau souterrain parisien, mais aussi les lignes principales desservant la banlieue, affectant ainsi tout le quotidien en Île-de-France.
Quels sont les réseaux touchés en Île-de-France ?
En première ligne, le métro parisien fait face à des perturbations exceptionnelles avec de nombreuses lignes totalement interrompues ou fonctionnant à des rythmes dérisoires. Les prévisions publiées au fil des jours précédents confirment que seule une poignée de lignes automatiques devrait circuler normalement, tandis que la quasi-totalité des autres restent fermées ou très ralenties, mettant en évidence la paralysie des transports.
Les usagers se tournent donc vers les alternatives comme les bus et tramways, mais ces modes de transport ne sont pas épargnés non plus. Le syndicat majoritaire de la RATP évoque un mouvement massif sur l’ensemble du réseau, entraînant de nombreux passages annulés et un allongement notable des temps d’attente. Au-delà de Paris intra-muros, la situation devient encore plus tendue sur le réseau ferré régional.
- Lignes de métro fermées ou en service restreint
- Bus et tramways fortement impactés
- Lignes de RER A et B en fonctionnement partiel
- RER D, C et E avec peu voire aucun train aux heures de pointe
- Interconnexions coupées entre certaines branches du réseau
Pourquoi le mouvement a-t-il été lancé ?
Cette grève mobilise large, dépassant largement les seules revendications sectorielles habituelles. Les principaux syndicats appellent à protester notamment contre les récentes annonces du gouvernement liées au budget et à la réforme des transports publics, jugées défavorables au pouvoir d’achat et aux conditions de travail du personnel.
L’appel à la grève dépasse même le secteur des transports. Il fait écho à une grogne générale, perceptible dans l’éducation, la santé et certains services publics. La forte médiatisation du mouvement amplifie son impact et a conduit nombre de salariés à se mobiliser à leur tour. Des cortèges sont annoncés dans plusieurs arrondissements et villes de petite couronne, accentuant la visibilité de la paralysie des transports en Île-de-France.
Une mobilisation portée par les syndicats majeurs
Dès la fin août, les fédérations syndicales (CGT, FO, SUD) avaient posé sur la table une menace de paralysie massive si leurs exigences n’obtenaient pas de réponse. Ces dernières dénoncent le manque de moyens attribués au réseau et redoutent la dégradation continue des conditions de travail. Elles réclament une renégociation sur le volet salarial, ainsi qu’un moratoire sur les suppressions de postes dans les ateliers et les équipes d’accompagnement, afin d’éviter toute aggravation de la paralysie des transports.
La direction de la RATP, de son côté, indique avoir ouvert le dialogue sans parvenir à apaiser les tensions. Face à cette impasse, l’appel à l’arrêt total reste inédit depuis plusieurs années à une telle échelle. Cela explique l’intense médiatisation et la nervosité croissante parmi les voyageurs, inquiets face à l’ampleur de la grève RATP et de la grève SNCF.
Des revendications qui dépassent les transports
Le 18 septembre donne aussi l’occasion à différents collectifs d’exprimer un malaise persistant autour de sujets comme la réforme des retraites, l’austérité budgétaire et la précarisation des emplois publics. Certains syndicats enseignants ou hospitaliers organisent parallèlement des journées « école morte » et des piquets dans les établissements concernés, ajoutant à la tension ambiante en Île-de-France.
Toutefois, c’est bien le blocage des transports franciliens qui concentre l’attention car il empêche le fonctionnement normal de la capitale. Même si quelques mobilisations locales existent ailleurs en France, c’est à Paris et sa région que la grève prend toute son ampleur visible, illustrant la gravité des perturbations du trafic.
Quels impacts pratiques pour les Franciliens ?
Sur le terrain, l’absence de solution alternative provoque des files d’attente anormalement longues aux abords des stations ouvertes. Beaucoup d’habitants privilégient la marche ou le vélo, quand cela est possible selon la distance et les conditions météo, pour contourner la paralysie des transports.
Le trafic routier se retrouve saturé dès le matin, avec des kilomètres de bouchons signalés tant sur le périphérique que sur les grands axes entrants. Les applications de covoiturage enregistrent un pic fulgurant d’inscriptions, illustrant la recherche de solutions d’urgence à l’échelle individuelle pour pallier la grève RATP et la grève SNCF.
Mode de transport | Niveau de perturbation | Alternatives possibles |
---|---|---|
Métro | Fermeture quasi totale de la majorité des lignes | Marche, vélo, trottinette |
RER | Trafic réduit à 1 train sur 4 selon les directions, machines saturées | Covoiturage, déplacements différés |
Bus / Tramway | Départs fortement limités, retards fréquents | Itinéraires modifiés, attente prolongée |
Quelles perspectives d’évolution pour la suite ?
Les négociations amorcées à la veille de la grève entre représentants syndicaux et directions des entreprises publiques n’ont pas permis de débloquer la situation. Si la journée du 18 septembre s’affiche en noir sur les écrans d’information, aucun scénario n’écarte de nouvelles actions si les discussions sur la revalorisation salariale et la sauvegarde des postes échouent, laissant planer la menace d’une prolongation de la paralysie des transports.
De nombreux usagers redoutent que la paralysie ne se prolonge au-delà de cette date symbolique. Le calendrier social des semaines suivantes reste donc scruté dans les collectivités et chez les opérateurs de transport, tandis que chacun ajuste de nouveau ses trajets à la dernière minute, espérant un retour rapide à la normale en Île-de-France.
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