La ministre allemande des affaires étrangères Annalena Baerbock a exprimé
a exprimé mercredi sa « grave préoccupation » après que Vladimir Poutine a menacé de prendre des mesures « militaires et techniques ».
« Ma préoccupation est grande », a déclaré le chef de la diplomatie allemande, cité par l’AFP.
Cette « crise grave » ne peut être résolue que par le dialogue, a-t-elle souligné.
Dans le contexte des tensions croissantes autour de l’Ukraine, la dirigeante du Kremlin a menacé de prendre « des mesures militaires et techniques appropriées en guise de représailles » si l’Occident maintient, selon elle, une « ligne très clairement agressive » envers la Russie.
Le Kremlin accuse les États-Unis et l’OTAN de renforcer leur présence militaire aux frontières de la Russie et d’armer l’Ukraine, qu’ils soutiennent publiquement, tout en menant des manœuvres militaires et en déployant des forces en mer Noire.
L’Occident accuse au contraire Moscou de tendances agressives, après que l’armée russe a massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière avec l’Ukraine, dont la Russie a déjà annexé une partie du territoire.
Annalena Baerbock insiste sur la nécessité d’un dialogue avec les autorités russes et préconise l’utilisation de « chaque millimètre de moyens d’action ».
« Malgré le fait que des propositions ont été faites qui ne sont pas notre base de négociation, nous devons parler ensemble », a-t-elle souligné lors d’une conférence de presse.
« Il est important que nous nous retrouvions à la table des négociations avec Moscou dans le cadre du format Normandie, qui comprend l’Allemagne, la France, l’Ukraine et la Russie. »
Il faut également utiliser « l’opportunité offerte par le Conseil OTAN-Russie » pour « parler ensemble et contribuer à prévenir une nouvelle excommunication ».