Le géant gazier russe Gazprom a annoncé mardi qu’il réduisait de plus de 40% ses livraisons quotidiennes de gaz à l’Allemagne via le gazoduc Nord Stream, le groupe allemand Siemens n’ayant pas livré les équipements nécessaires, rapporte l’AFP.
Les pourparlers seraient à un stade avancé et un accord, d’une valeur de cinq à dix milliards d’euros, pourrait être finalisé dès cette semaine, la banque publique de développement KfW agissant en tant que prêteur, selon les sources.
Une source au sein du gouvernement allemand a déclaré qu’un prêt de la KfW serait « un outil évident » pour aider Gazprom Allemagne, compte tenu de l’importance de l’entreprise et des difficultés qu’elle rencontre actuellement, mais a ajouté que le montant du prêt ne pouvait être divulgué car les négociations n’avaient pas encore été finalisées.
Les entreprises allemandes sont actuellement confrontées à une hausse des coûts de l’énergie en raison de l’impact de la guerre en Ukraine, ce qui a contraint le gouvernement de Berlin à mettre en place une série de mesures visant à apporter un soutien financier aux entreprises.