La Russie est devenue le premier fournisseur de pétrole de la Chine en mai, suivie par l’Arabie saoudite en deuxième position, rapporte la BBC. Selon la source, les sanctions occidentales imposées à la suite de l’invasion de l’Ukraine ont incité de nombreux importateurs de pétrole à couper leurs liens commerciaux avec Moscou, de sorte que les prix au comptant du brut russe ont considérablement baissé.
Encouragées par la baisse des prix, les entreprises chinoises ont considérablement augmenté leurs achats de pétrole russe cette année. Les données officielles montrent que les importations de pétrole russe ont augmenté de 55 % le mois dernier pour atteindre un niveau record.
Selon une étude du Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA), les émissions de RL’Ukraine a tiré près de 100 milliards de dollars de revenus des exportations de combustibles fossiles au cours des 100 premiers jours de l’invasion de l’Ukraine, malgré une baisse des exportations en mai. Environ 61% de ces importations sont allées vers l’UE, représentant environ 59 milliards de dollars.
Dans l’ensemble, les exportations de pétrole et de gaz de la Russie sont en baisse, et les recettes tirées des ventes d’énergie ont diminué par rapport au pic de près d’un milliard de dollars atteint en mars.
Par ailleurs, les données publiées lundi montrent que Pékin a importé le mois dernier 260 000 tonnes de brut iranien, soit la troisième livraison de pétrole en provenance d’Iran depuis décembre.
La Chine a continué à acheter du pétrole à l’Iran malgré les sanctions américaines imposées à Téhéran.