L’ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a averti…
lundi, lors de la réunion du Conseil de sécurité sur la crise russo-ukrainienne, que Moscou
prévoit de déployer « d’ici début février plus de 30 000
troupes » au Belarus.
Ces troupes russes seront « à moins de deux heures au nord de Kiev », a-t-elle souligné.
Selon l’ambassadeur américain aux Nations unies, la Russie a jusqu’à présent déployé 5 000 soldats au Belarus, ainsi que des missiles et des batteries anti-aériennes.
Comme on pouvait s’y attendre, l’ambassadeur de la Russie auprès des Nations unies, Vasily Nebenzia, a accusé les Etats-Unis de veulent « créer une hystérie » et « tromper la communauté internationale » avec des « accusations infondées » sur l’Ukraine.
La Nebenzia a tenté d’empêcher que la crise russo-ukrainienne soit abordée au Conseil de sécurité de l’ONU, mais en vain. Linda Thomas-Greenfield a répondu que le déploiement de plus de 100 000 soldats russes à la frontière orientale de l’Ukraine justifiait un débat public. Elle a averti que ce renforcement militaire « menace la sécurité internationale ».