L’Opéra National de Roumanie Iasi participe à la première édition du Festival d’Opéra de Bucarest avec le spectacle « Indiile galante » de Jean-Philippe Rameau, dirigé par Andrei Șerban. L’événement aura lieu le vendredi 1er juillet, à 19 heures, sur la scène de l’Opéra national de Bucarest.
L’Opéra de Iasi présentera l’un des spectacles les plus appréciés de son répertoire, « Indiile galante » de Jean-Philippe Rameau, mis en scène par Andrei Șerban. Créé à Iasi en 2012, le titre a également été mis en scène par Andrei Șerban à l’Opéra Garnier de Paris en 2003.
« Nous avons été honorés d’être invités à participer au grand événement artistique et culturel qu’est le festival d’opéra de Bucarest. Je suis extrêmement confiant que nos artistes laisseront une excellente impression et que le public appréciera pleinement les « Indes Galantes », que seul le théâtre d’opéra de Iasi possède dans son répertoire en Roumanie. C’est un spectacle coloré et magnifique, qui porte la marque indéniable du maître Andrei Șerban », a déclaré Andrei Fermeșanu, directeur intérimaire de l’Opéra national roumain de Iasi.
Voici les pensées d’Andrei Șerban exprimées avant la première de 2012 : » Indiile Galante, le voyage sans frontières. Que peut apporter un spectacle de théâtre ou d’opéra à un monde plein de conflits et d’agonies ? Le théâtre n’offre jamais de solutions, mais la musique peut-elle atténuer la souffrance et la douleur d’une communauté désorientée ? Parfois, c’est le cas. Même la musique ne peut pas changer le monde, mais Bach, Mozart ou, pourquoi pas, Rameau font un pas dans cette direction. Dans ses limites, l’art est capable de redonner de l’énergie et du courage et d’animer un sentiment de respect pour la vie. L’imagination artistique franchit les frontières, surmonte les barrières, crée des ponts et découvre des chemins inconnus.
Que sont les Indes galantes ? L’opéra-ballet est une création du baroque du 18ème siècle. Elle est basée sur un thème général, et non sur une intrigue développée, et les personnages n’ont pas de réalité psychologique, ce qui laisse au contraire libre cours à la créativité du compositeur et du librettiste. La pensée esthétique purement cartésienne de Rameau associe « la raison à la théorie des passions ». La géométrie précise, presque mathématique, de la musique crée un contraste bienvenu avec l’improvisation ludique et joyeuse d’un voyage initiatique imaginaire. »
Billets ici et auprès de la billetterie de l’Opéra national de Bucarest.