La dépendance de l’Europe vis-à-vis de l’énergie russe remonte à plus d’un demi-siècle, avec les premiers accords signés avec les Autrichiens, selon une analyse de l’Intelligent Energy Association.
– préserver les quantités de gaz encore stockées dans le sous-sol,
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– la réouverture de champs partiellement fermés pour des raisons autres que techniques (Groningen),
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– Modification des flux de gaz pour compléter les quantités de gaz, notamment dans les pays dépendant à 100% du gaz russe (Bulgarie, États baltes, Finlande),
– mise en œuvre de mesures d’efficacité énergétique en 2022
L’étude d’Aurora Energy Research montre qu’en 2022, les besoins en gaz russe peuvent être réduits à environ 5 % des besoins de 2022, soit environ 25 milliards de mètres cubes par an en 2022 (environ 15 % des importations de 2021). La même étude montre que les besoins en gaz de la Russie en 2023 seraient de 15 bcm/an, soit 3% des besoins en gaz de 2023 (environ 9% des importations de 2021).
Une étude de Think Thank-ul BRUEGEL montre que les besoins énergétiques de la Russie peuvent être réduits à 0 % à partir de 2022.
L’étude de l’AEI – L’approvisionnement énergétique de l’Europe dans la perspective de la crise UE-Russie, montre que, théoriquement, en 2022 et 2023, les besoins énergétiques de la Russie peuvent être réduits à 0 %.
« Ces scénarios théoriques ne peuvent se concrétiser que si l’UE agit comme une seule nation, en abandonnant les positions privilégiées détenues par certains pays européens et en évitant la cannibalisation sur les mêmes sources de gaz et, surtout, en socialisant les coûts d’une telle action très coûteuse dans toute l’Europe », conclut Dumitru Chisăliță.