Black Sea Oil and Gas (BSOG) n’a pas d’assurance de guerre sur les champs gaziers d’Ana et de Doina, récemment mis en service, mais le projet avance, a déclaré mardi le PDG de la société, Mark Beacom.
Il assistait à une cérémonie à Vadu, dans le comté de Constanta, pour marquer le début de la production de gaz au projet Midia, exploité par Black Sea Oil & Gas. Le premier gaz provenant de ces périmètres est entré dans le système national le 15 juin, rapporte Agerpres.
A la question de savoir si le projet dispose d’une assurance pour cela, il a répondu par la négative.
« Nous n’avons pas d’assurance. On ne peut pas avoir d’assurance quand on opère près d’une guerre. Vous ne pouvez pas aller voir les assureurs et leur demander ça. Nous prenons donc ces risques », a souligné le responsable de l’entreprise.
À la question de savoir si BSOG allait abandonner les poursuites contre l’État roumain concernant certaines dispositions de la loi sur l’offshore, qui sont toujours en vigueur, il a répondu qu’il n’avait pas encore pris de décision à ce sujet.
Pour sa part, Gabriel Comănescu, PDG de Grup Servicii Petroliere, la société qui a construit le projet, a souligné qu’il s’agit du plus grand projet d’infrastructure réalisé en Roumanie au cours des 30 dernières années.
C’était un projet compliqué. La première ingénierie a commencé en 2019, la pose du pipeline sur terre et en mer a duré 90 jours, et la préparation a commencé un an à l’avance. La plateforme en mer n’a pas d’opérateurs humains, il s’agit juste de maintenance ou d’intervention en cas de besoin « , a déclaré Comănescu.
Selon lui, le projet BSOG est un grand pas vers la réduction de la dépendance aux importations de gaz.
« C’est un projet réalisé à 95% par la SPG. De mon point de vue, c’est le plus grand projet d’infrastructure de ces 30 dernières années, sur mesure, tout neuf. C’est fait sur nos propres forces, par une société roumaine. Nous sommes passés d’un Trabant à une Mercedes Classe S », ajoute Comănescu.
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